Construire des tours plus rapidement et en toute sécurité

La croissance constante de la population urbaine implique que les villes et les bâtiments deviennent plus grands, plus hauts et plus complexes. Par conséquent, cela augmente la pression sur le secteur du bâtiment pour suivre cette évolution, pression encore renforcée par la pandémie. Il va de soi que les entreprises de construction cherchent à utiliser des solutions de productivité qui leur permettent de garder une longueur d'avance sur leurs concurrents.

« La faible productivité est depuis longtemps un facteur important qui freine le secteur du bâtiment », explique Timo Vlasov, Offering Manager de KONE Major Projects, en se référant à la période qui a précédé la pandémie.
Selon une étude de McKinsey, la productivité n'a augmenté que de 1 % au cours des 20 dernières années, bien que 13 % du PIB mondial proviennent de la construction.

« C'est un gros problème pour lequel KONE JumpLift semble taillé sur mesure. »

Dans la construction de tours, la productivité dépend en grande partie de l'efficacité des travailleurs et de leur matériel sur des chantiers à plusieurs étages, avec un minimum de retards.

« Plus le bâtiment est haut, plus le déplacement des travailleurs est important », explique Timo Vlasov. « Mais avec des centaines d'ouvriers sur le chantier en même temps, il est facile de voir comment même de courts retards, multipliés par le nombre d'employés pendant de nombreux mois, peuvent entraîner des pertes importantes. »
Le fait de porter des outils lourds dans les escaliers est lent, peu pratique et souvent interdit pour des raisons de sécurité, tandis que les ascenseurs de chantier traditionnels entraînent souvent des problèmes de capacité et des files d'attente. De même, le transport des matériaux sur le chantier et l'évacuation des déchets dépendaient jusqu'à présent de grues mobiles coûteuses ou de la capacité déjà limitée des ascenseurs de chantier.

C'est là qu'entre en jeu KONE JumpLift, un ascenseur auto-grimpant qui permet de gagner du temps dans la construction.

« Son nom parle de lui-même, poursuit Timo Vlasov, « puisque KONE JumpLift saute littéralement au-dessus de la cage d'ascenseur permanente du bâtiment lorsque celui-ci devient plus haut. Il fait aussi monter les ascenseurs plus tôt dans la phase de construction, avant que la cage d'ascenseur ne soit construite à sa hauteur finale. »

Les ascenseurs de chantier traditionnels ne peuvent plus rivaliser avec la technologie KONE JumpLift, car la vitesse moyenne d'un ascenseur de chantier n'est que de 1,5 mètre par seconde contre jusqu'à 4 mètres par seconde pour le KONE JumpLift. De plus, un ascenseur classique est souvent placé à l'extérieur, ce qui ralentit la production, car la façade extérieure du bâtiment ne peut pas être fermée avant la fin des travaux.
« L'utilisation d'un ascenseur intérieur est également plus efficace parce que le transport peut se faire 24 heures sur 24 et n'est pas entravé par l'obscurité ou le mauvais temps », explique Timo Vlasov.

La CITIC Tower de Pékin, également connue sous le nom de China Zun, mesure 528 mètres de haut et était le plus haut bâtiment de la ville lors de son achèvement en 2018. Selon le propriétaire, l'utilisation de la technologie JumpLift de KONE pour transporter les 4'000 travailleurs et leurs outils sur le chantier a permis d'économiser la quantité colossale de 320'000 heures de travail.

« Lorsque les clients voient de leurs propres yeux le bond de productivité qu'apporte le KONE JumpLift, ils le réclament souvent pour leur projet suivant », observe Timo Vlasov.

Bellevue 600, le nouveau siège des opérations mondiales d'Amazon, est en cours de mise en service à Seattle et le maître d'œuvre a choisi KONE JumpLift. « Selon le client, c'est pour la simple raison que cette solution leur a rendu un fier service lors de leur précédent projet à Seattle, l'hôtel Hyatt Regency. »

Bien qu'il s'agisse d'un ascenseur uniquement conçu pour la période du chantier, le JumpLift de KONE offre un service qui correspond à la vision de l'entreprise de créer le meilleur flux de personnes.

« Cela signifie qu'il est aussi sûr et confortable pour les ouvriers que pour les locataires finaux du bâtiment », conclut Timo Vlasov.